Nous n’allons pas rentrer dans le débat de l’existence ou non d’un monde d’après, il y a probablement autant d’avis que d’individus. La question elle-même mérite t’elle d’être posée ? Quel en est son intérêt ?

Nous avons une certitude : notre quotidien a changé durant ces 2 dernières années. Malgré nous mais avec nous comme principaux acteurs.

Nous avons découvert la privation de se déplacer, ce qui était une grande nouveauté pour nos démocraties, nous avons gouté au travail à distance, l’activité de bureau transférée à la maison. La verdure et les oiseaux pour les plus chanceux, du moins ceux qui aiment la nature ! Pour d’autres, la révision des fondamentaux du français et des mathématiques avec les cours à donner à domicile pour les enfants. Moins glamour, et pas évident de se rendre compte de ses lacunes en orthographe et en calcul mental!

Une disruption plutôt qu’une révolution qui ne sera pas sans conséquence pour les orgnaisations des entreprises, et du management.

L’expérimentation qui pouvait être envisagée, voire parfois espérée par des entreprises ou des salariés s’est métamorphosée en une obligation dictée par le gouvernement.

Que s’est-il alors passé ? Les salariés ont découvert la joie du temps gagné en s’affranchissant des transports, ce qui a permis une réduction des dépenses de carburant et autres frais liés aux déplacements. Les entreprises, en particulier celles dont les bureaux sont situés dans des villes dont le prix du foncier est élevé, ont constaté qu’elles pouvaient fonctionner et assurer les services avec du personnel opérant à distance. L’éventualité d’une réduction des espaces devenait une réalité dont le bénéfice économique a enthousiasmé plus d’un chasseur de coûts. Une aubaine à saisir.

On pouvait même imaginer ‘un mouvement sans frottement’ avec un alignement des intérêts financiers de l’entreprise et ceux des salariés. une première?

En effet selon une étude publiée fin mars 2021 par l’Observatoire Cetelem, 72% des français seraient favorables au télétravail.

Côté entreprise, la superficie de 54.25 millions de m2 qu’elles s’occupent seulement en Ile de France en 2018 (source Orie) laisse imaginer les millions de m2 qui seraient susceptibles d’être libérés dans les prochaines années avec une installation pérenne du télétravail. A combien pourrait on quantifier et engouement libérateur de surfaces de bureaux?10%, 20% ou 30% de surfaces abandonnées, soit entre 5 et 16 millions de m2 qu’il faudra relouer ou transformer. C’est beaucoup non ? 

Très prochainement nous aborderons la question de l’aménagement des espaces de bureaux et celui de la maison. A bientôt sur @boardsdirect.fr